jeudi 22 décembre 2011

LETTRE OUVERTE....Faut-il détrôner le Bureau Fédéral actuelle ?



Mr le Président du Comité Olympique Tunisien
Mesdames, Messieurs les Présidents des clubs et associations, des Comités Régionaux, de la FTTKD, en l’expression de nos cordiales salutations.

COMITE DE DEFENSE DU TAEKWONDO OLYMPIQUE TUNISIEN
Initiatives pour l’Avenir du Taekwondo Olympique
LETTRE OUVERTE
«L’ENVERS DES MEDAILLES»
Vers un CHANGEMENT D’ERE (Air) ?

A l’aimable attention de Monsieur le Président du Comité Olympique Tunisien


Et Mesdames, Messieurs les Présidents des clubs et associations, des Comités Régionaux, de la FTTKD
Faut-il détrôner le Bureau Fédéral actuelle ?
Pour certains la question paraîtra osée ou déplacée, pour d’autres, pertinente ou d’actualité.
Cependant, sur ces années de frénésie factice, nous nous devons d’appréhender à la fois le comportement fataliste de nombreux élus de base à l’égard de la direction fédérale (Bureau Fédéral), et surtout la prise de conscience de ceux qui, à tous les niveaux, se posent légitimement la question de fond sur la capacité du Président à gérer notre institution.
Ainsi pour beaucoup, l’équipe du Bureau Fédéral actuelle est apparue sans repère collectif ni imagination, et sur l’ensemble de ce mandat a souffert des mêmes maux que ceux qui avaient valus la sortie de route prématurée du team dépensier.
C’est bien la crédibilité du Président (du mandat précédent) et qui ce veut désigné pour le nouvel exercice ou l'équipe qu'il veut laisser en place pour des raisons que tous nous connaissons et qui est ici remise en cause .
Depuis leur arrivée à la tête de la FTTKD, nous déplorons fortement l’absence d’un grand dessein où accrocher nos passions et nos enthousiasmes.

Mauvais casting
Si nous avons crue qu’avec ce Président et le précédent nous avions à faire à des "Avocat » mais il ont prouver le contraire.
Aujourd’hui, il nous est permis de penser que les dirigeant qui nous on était présenter, et soutenus par quelque techniciens et autre, bien qu’il semble ne pas avoir eu la qualification nécessaire de la gestion du sport ni passé sportif n’est pas le « manager » ou le gestionnaire (rôle dont au demeurant il se réclame) aux idées férocement novatrices, que nous étions en droit d’attendre ou de rêver après ses promesses pré-électorales de 2001.

La caporalisation du bureau fédéral et sa permanente soumission aux dictats présidentiels ont engendré une subordination de tous les pouvoirs, qui en prenant le pas sur la délibération autour de véritables projets, accroît le sentiment d’inutilité des dirigeants de club et de leur engagement fédéral.
Jusqu’où ira le degré de cynisme que nous sommes prêts à tolérer, quand on ne voit guère d’accord sur les questions essentielles telles que le devenir de la grandeur fédérale, la clef de répartition des efforts ou la véritable place des comités régionaux ?
La direction fédérale a laissé au Président la maîtrise de l’équation politique, alors qu’il n’a ni l’envergure, ni la connaissance pour produire une réflexion de fond sur le développement de notre discipline et de notre fédération au-delà des argumentaires.

En effet, manager et coacher s’excluent mutuellement. L’acte de diriger pose un cadre structuré, alors que le coach, en revanche, se situe délibérément dans un autre espace « étanche » par rapport au cadre hiérarchique de la relation managériale.

Un bon Président devrait développer ses capacités à :
• avoir un passé d’expérience considérable dans la pratique de la discipline.
• écouter ses collaborateurs ou les élus de base,
• leur faire confiance, pour qu’ils trouvent leurs propres solutions qu’il leur appartient de résoudre,
• les féliciter quand ils atteignent leurs objectifs, mais aussi lorsqu’ils ont pris une initiative intelligente qui a échoué !
• accepter qu’ils le dépassent.
Il devrait savoir déléguer et ne pas fonder son autorité sur une compétence technique ou une implication supérieure à la leur ou tout simplement sur la peur.

Il n’a pas non plus à chercher la reconnaissance du « public », il doit avoir à coeur de bien gérer l’entreprise fédérale confiée à ses soins.

LA RESPONSABILITE PERSONNELLE DES DIRIGEANTS
Comme pour les mandataires sociaux, les dirigeants associatifs sont soumis à l’engagement de leur responsabilité personnelle lors d’une situation financière dégradée ou en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.
Les dirigeants de la F.T.TKD (nouveaux) ont eu une parfaite connaissance de la situation financière de plus en plus décadente ses quatre dernières années. Non seulement, ils ont laissé la gabegie perdurer mais, en plus, ils ont renouvelé les mêmes méfaits que les anciens,
Si les mandataires sociaux s’imaginent qu’ils sont exempts de toute responsabilité parce qu’ils sont bénévoles ou se croient intouchables en laissant perdurer une gestion désastreuse, je les invite à lire sans tarder les consignes et les recommandations du Ministre de tutelle concernant les questions parlementaire sur la responsabilité des mandataires sociaux (les élus) d’une association. Il serait aussi préférable qu’ils s’informent des jurisprudences concernant les actions en comblement de passif et à la faillite personnelle des mandataires sociaux.
Mesdames Messieurs les membres du Comité Directeur (anciens et nouveaux) réactivez vite vos connaissances en relisant les articles du Code Civil et du code pénal ainsi que les jurisprudences associées.
Les articles du Code Civil et du code pénal sont applicables à tous les membres élus des Fédérations sportives. Car ils sont les mandataires (élus) des membres (associations affiliées, clubs). Il en est de mêmes pour ceux des organes déconcentrés (régions et ligues).
Concernant l’exercice du mandat «Le mandataire ne peut rien faire au delà de ce qui est porté dans son mandat. Le pouvoir de transiger ne renferme pas le pouvoir de compromettre».
Les jurisprudences sont efficientes: le mandataire doit agir dans l’intérêt de son mandant. Exemple particulier un comité directeur devra rendre des comptes sur toutes les dépenses qu’il a effectués et à présenter tous les justificatifs et à prouver l’approbation du vote et de l’accord des membres du bureau et du ministère de tutelle. Si ces dépenses n’ont pas été engagées dans l’intérêt de la Fédération, le Bureau fédéral et le Président sont invités à justifier les gestes et méfaits et ils seront tenus à rembourser de telles dépenses.
Il en est de même pour certains contrats de travail mirobolants avec indemnité compensatoire hors du commun, et l’emploie d’un nombre de personnelles dépassant le cotât autorisé et sans l’accord du ministère de tutelle ce impliquent un grand budget de salaire à débourser et qui affecte les ressources de la fédération.
Pour faire bref, en cas d’imprudence, de négligence, de faute ou simplement de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, les dirigeants peuvent être amenés à combler le passif sur leurs propres biens personnels.
Les mandants d’une fédération disposent de deux types d'actions à l'encontre du dirigeant social qui a commis des fautes de gestion:
• actions tendant à la réparation du préjudice subi personnellement
• actions tendant à la réparation du préjudice subi par la société: l'action sociale
Si certain pense qu’en inscrivant dans un document quelconque (statuts ou règlement intérieur) que la responsabilité des dirigeants ne peut être recherché en cas de faillite de la Fédération, il se mettent le doigt dans l’oeil car
"Est réputée non écrite, toute clause des statuts ayant pour défaite d'éteindre une action en responsabilité contre les mandataires sociaux pour fautes commises dans l'accomplissement de leur mandat."
Toutes ces dépenses somptuaires engagées pourraient être considérées comme n’ayant pas été faites dans le strict intérêt de la Fédération.
En ce qui concerne les personnes qui ont adopté lors de l’Assemblée Générale en 2001 des comptes aussi déplorables puis renouveler leur entière confiance envers une équipe incompétente et un trésorier fantoche si peu économe, leur situation n’est pas plus enviable que les dirigeants puisque leur responsabilité sera aussi recherchée. En délivrant leur quitus pour cette gestion les yeux fermés et sans interroger publiquement de l’usage qui a été fait de cet argent (en grande partie public) ils ont indirectement trompé les mandants, autrement dit tous les clubs affiliés à la F.T.TKD dans chaque région.
Mandants de la F.T.TKD (présidents de clubs), à vos plumes nous pouvons vous soutenir dans vos actions contre les élus indélicats.
Faites payer ceux qui ne méritent pas votre confiance. C’est simple et ça peut renflouer le trou financier de la F.T.TKD. Prenez les deniers dans la poche des dirigeants qui n’ont pas hésité à dépensés les cotisations et les budgets à tore et à travers (à 75 % en provenance des enfants mineurs !) pour satisfaire leur soif de mégalomanie dispendieuse.
QUI SONT LES MANDATAIRES ACTUELS ET ANCIENS
(les mêmes pour la majorité d’entre eux) responsables de la situation financière alarmante de la F.T.TKD.
Selon que les mandataires n’aient pas accompli les diligences normales d’alerte et de prudence la recherche de leur responsabilité tiendra compte de leurs fonctions (au sein de la fédération), de leurs compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont ils disposent. Ainsi, un mandataire, policier ou comptable de profession, ne sauraient faire valoir « qu’ils ne connaissaient pas les règles de prudence »
Ainsi, selon que l’on soit policier, agent du trésor public, comptable, directrice administrative et financière ou employée de maison il sera tenu compte du degré dans le manquement à l’obligation de prudence.
Tout d'abord, les statuts-types fixés par les lois en vigueurs imposés aux fédérations investies d'une mission de service public prévoient que la comptabilité est tenue conformément aux lois et règlement en vigueur. Ce qui veut dire que la F.T.TKD est tenue d'établir chaque année au minimum un bilan, un compte de résultat et une annexe.
Le gouffre des dettes éternelles
Depuis que l'équipe dirigeante a pris le pouvoir, les dettes n'ont fait qu'empirer à la F.T.TKD Cela ne semble guère alerter le ministre de Tutelle qui continue à alimenter les poches percées de la fédération en versant de l'argent des contribuables qui en auraient pourtant bien besoin.
Alors que les dettes s'élevaient déjà dangereusement, les dirigeants de la F.T.TKD pour leur part continuent à dépenser sans compter, les clubs et associations de leur part ont accepter l'augmentation du prix de la licence pour améliorer les ressources propre de leur fédérations et qui est passer de 3DT à 5DTpour la saison 2003/2004. Autrement dit, les pratiquants - composés à plus de 60% d'enfants mineurs - payent les pots cassés pour des dirigeants qui ont montré leur incapacité à gérer la F.T.TKD.

Dysfonctionnements perpétuels
De tout temps, le seul moyen qu'ait pu trouver les dirigeants de rester en place, c'est de ne pas respecter les règles essentielles de démocratie. La dernière assemblé général en illustre bien le processus. Mais, la véritable raison pour ces dirigeants de rester à tout prix en place, c'est tout simplement parce qu'ils veulent cacher leurs turpitudes. Une nouvelle direction mettrait à jour l'ampleur du désastre.
Les dysfonctionnements de la FTTKD sont si nombreux qu'il faudrait lui consacrer un livre entier. En attendant le grand scandale public, petit déballage au fur et à mesure des découvertes plus immorales et révoltantes les unes que les autres. A vous de juger...

L’administration. Changer les mentalités
Changement de l’état d’esprit. Les membres du Bureau fédéral, mandataires des clubs, doivent statutairement rendre compte de tous leurs actes et de leur gestion. Redonnons toute sa valeur à la notion d’administrateur. Les élus auront la charge de gérer la fédération au nom de l’ensemble des membres et dans l’intérêt général.
Par Hassen Elayat

 

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